Introduction
Dans la traductologie, domaine scientifique relativement jeune,il existe des écoles ou bien des familles de pensée théorique assez variées. Leplus souvent ces courants se définissent par leur origine et se caractérisenten général par l’appartenance à un milieu linguistique concret. Ainsiconnait-on les branches russe et slave, les branches israéliennes anglo-saxonnes (américaines ou anglaises),germaniques et françaises. Cependant, il ne faut pas comprendre ces famillescomme des ensembles isolés, au contraire, laplupart d’entre elles sont nées grâce à des contacts avec d’autreslangues-cultures. C’est bien l’inspiration, l’influence, la coopération et mêmela mise en cause mutuelles entre les courants qui ont engendré un essorremarquable de la théorie de la traduction, pendant longtemps totalement soumiseà la linguistique. Dans la traductologie française, ou bien dans celle d’expressionfrançaise, deux grands personnages, quoique différents par rapport à l’âge etaux approches qu’ils adoptent, ont considérablement contribué à l’évolution dela théorie de la traduction. Il s’agit de Georges Mounin et de Jean-RenéLadmiral. Le premier, linguiste et plutôt théoricien, démontre un goûtparticulier pour ce qu’on appelle l’intraduisibilité et oscille en même tempsentre deux pôles, c’est-à-dire la possibilité et l’impossibilité théoriques dela traduction. Le second, philosophe et praticien de la traduction, paraît seprononcer plutôt en faveur de la possibilité pratique de toute traduction. Lesdeux ouvrages-clés de ces deux auteurs, Lesproblèmes théoriques de la traduction et Traduire : théorèmes pour la traduction nous permettent decomprendre les points de départ de chaque auteur, de définir la traduction etla science aujourd’hui nommée traductologie, de confronter les deux pensées àpremière vue assez divergentes, mais dont l’une entre en dialogue avec l’autre.On va tout simplement essayer de souligner les points communs, les inspirationscommunes à ces deux ouvrages, mais aussi les différences les plus fortes entreces deux approches influentes.
Définir la traduction, comprendre la traductologie
Avant de procéder à une étude comparative des deuxthéories de la traduction, il faut préciser que la première édition de l’ouvragede Mounin date de 1963, alors que la première version de l’ouvrage de Ladmiralparaît en 1979. C’est pourquoi, lorsque Mounin parle par exemple de lalinguistique contemporaine, il faut comprendre la linguistique des années 1960.Il en découle une autre observation : si Ladmiral adresse une critique directeaux Problèmes de Mounin, c’est parcequ’il a vu la traductologie évoluer d’une façon significative au cours despresque 17 années qui séparent les deux publications.
Commençons par les définitions et les conceptsfondamentaux qui concernent les deux auteurs. Selon Georges Mounin, lalinguistique contemporaine aboutit à définir la traduction comme une opérationrelative dans son succès, variable dans les niveaux de communicationqu’elle atteint. L’auteur conteste la définition généralement acceptée jusqu’ici: « La traduction consiste à produire dans une langue d’arrivée l’équivalentnaturel le plus proche du message de la langue de départ », car cetéquivalent naturel le plus proche est rarement donné une fois pour toutes.[1] Ils’appuie également sur les théories contemporaines en disant que « l’opérationtraduisante est en premier lieu une opération linguistique, un phénomènelinguisitique et toute théorie de la traduction doit être incorporée dans l’ensembledes disciplines linguisiques. La traduction est une discipline exacte,possédant ses techniques et ses problèmes particuliers. »[2] Néanmoins,pour la traduction littéraire, il cite Edmond Cary dont l’approche diffère decelles des auteurs pré-cités : « La traduction littéraire n’est pas uneopération linguistique, c’est une opération littéraire », et il ajoute que« pour traduire les poètes, il faut savoir se montrer poète. »[3] Mouninaccepte partiellement l’approche de Cary, ce qui le place dans une postitioncontradictoire. Chez Ladmiral, on cherchera en vain une définition plus oumoins satisfaisante de la traduction. Le problème de la saisie du concept de latraduction réside dans les deux sens du mot traduction: « dynamique (l’activité du traducteur) et statique (le texte cible,donc le résultat de cette activité. »[4] D’unepart, il relativise toute possibilité de définir la traduction en disant que « leconcept de traduction lui-même fait problème! Si l’on synthétise la plupart desdéfinitions qui entreprennent de saisir ce qui fait la nature de la traduction,on en viendra à un énoncé de base du type : la traduction produit untexte-cible sémantiquement, stylistiquement, poétiquement […] équivalent autexte-source. […] En effet, le concept d’équivalence n’est finalement ici qu’unsynonyme de celui de la traduction. […] C’est-à-dire que ce type dedéfinition nous apprend seulement que la traduction est une traduction! »[5] D’autrepart, il se prononce en faveur des « définitions réelles », en évoquantcelle de Gideon Toury : « Est une traduction ce qui se donne pour telle etest acceptée comme telle dans une culture donnée à une époque donnée. »[6] Ilrépond toutefois à la question sur le rôle de la traduction par les motssuivants : « Ça (la traduction) sert à nous dispenser de la lecture dutexte original. »[7]
Vu les approches différentes des deux auteurs face à ladifficulté de définir le terme de traduction, ils adoptent des optiques assezdivergentes dans la définition de la traductologie-même. Mounin pose laquestion de l’appartenance de la traductologie à la linguistique dans ledeuxième chapitre de son livre dont le titre est assez clair, L’étude scientifique de l’opérationtraduisante doit-elle être une branche de la linguistique? Il en donne uneréponse partielle en concluant que « la traduction reste un art – mais unart fondé sur une science » ; la science linguistique bien évidemment.[8] Onpeut y voir, dans un certain sens, un trait commun avec la théorie ou bien lethéorème de Ladmiral, qui explique plusieurs liens directs et indirects entrela traductologie et la linguistique en parlant des finesses et des aspectsnon-linguistiques de la traduction par exemple du théàtre ou de la poésie.Mounin, lui aussi, fait une certaine concession aux propos pré-cités en disantque « la traduction (surtout dans les domaines du théàtre, du cinéma, de l’interprétation)comporte certainement des aspects franchement non-linguistiques,extra-linguistiques. »[9] Ladmiral,surtout pour ce qui est de la traduction littéraire, présente une conclusionpartielle selon laquelle « tout traducteur est un réécrivain, un co-auteur.“[10] Latraduction est „une sous-discipline autonome sinon indépendante de lalinguistique. »[11] Pourla définition-même de traductologie, Ladmiral conçoit la science de latraduction comme la praxéologie, donc une science de la pratique et pour lapratique, d’où résulte, entre autres, le titre de son ouvrage Traduire : théorèmes pour la traduction.[12] Demême, il tient à ce que l’on considère la traduction comme une discipline, maisaussi et surtout comme un métier. Ensuite il constate que la traduction se pratiqueet s’apprend.[13]Le clivage entre les pensées de ces deux auteurs se traduit, et ce n’est pasnégligeable, par des inspirations. L’un, Georges Mounin, fait un parcoursexhaustif à travers un volume considérable de travaux qui s’inscrivent dans lesdomaines de la linguistique, la sémantique, la psychologie, la logique et aussila pédagogie.[14]L’autre, Jean-René Ladmiral, à la différence de Mounin, pose des questionsrelevant des dimensions « ethno-sociologiques, ethno-psychiatriques,littéraires mais surtout philosophiques de la traductologie. »[15] Enfin,il faut souligner que l’optique dans laquelle Ladmiral regarde la définition etla fonction de la traduction, la traductologie, la pratique de la traduction etle sens de la théorie de la traduction sont visiblement influencées par sapratique de traducteur et par une approche qui est largement plus philosophiqueque linguistique. Contrairement aux postulats purement linguistiques de Mounin,Ladmiral affirme que la théorie de la traduction exige un mode de penséephilosophique, que les raisonnements et les analyses qui constituent l’essentielde la traductologie sont de nature surtout philosophique.[16] Parrapport aux problèmes théoriques de Mounin, il exprime une critique assezdirecte lorsqu’il dit que « G. Mounin propose moins une théoriescientifique de la traduction qu’un discours pédagogique sur elle : son livreest un excellent cours de la linguistique générale mais il nous apprend peu dechose sur la traduction elle-même. […] G. Mounin reste prisonnier de ce quenous appelons la problématique, métaphysique, de l’objection préjudicielle : la traduction est-elle possible? »[17]
Traduisible /intraduisible, pratique / théorie
La problématique de la saisie du sens et la traduction entant que science amènent Mounin à constater que « si la saisie du sensest, scientifiquement parlant, impossible, c’est donc actuellement que latraduction est, au sens scientifique, impossible. »[18] D’abord,à partir des analyses des théories linguistiques qui montrent à quel point lasaisie du sens est difficile, approximative, hasardeuse, il adopte l’optique deBloomfield en affirmant cela : « La théorie Bloomfieldienne en matière desens impliquerait donc une négation, soit de la légitimité théorique, soit dela possibilité pratique, de toute traduction. Le sens d’un énoncé restantinaccessible, on ne pourrait jamais être certain d’avoir fait passer ce sens d’unelangue à l’autre. »[19] Ensuite,accentuant cette difficulté, sinon l’impossibilité de saisir le sens, il abordel’impossibilité de la traduction en s’appuyant sur les théories humboldtienneset néo-humboldtiennes qui impliquent des visions différentes du monde. « Onne peut pas traduire parce qu’on ne parle jamais tout à fait de la même chose,même quand on parle du même objet, dans deux langues différentes. Et c’estbeaucoup plus grave que la critique de la notion du sens. »[20] L’auteurdéveloppe cette thèse et la met en relation avec la traductologie : « Lalinguistique […] amène donc à prendre conscience du fait que chaque languedécoupe dans le même réel des aspects différents, que c’est notre langue quiorganise notre vision de l’univers, que nous ne voyons littéralement decelui-ci que ce que notre langue nous en montre, avec toutes les conséquencesque ces thèses impliquent en ce qui concerne une théorie de la traduction. »[21] Aprèsla problématique du sens et de la vision du monde, c’est celle des connotationsqui semble intéresser au plus haut point Mounin. Il l’exploite encore en faveurde sa position pessimiste envers la possibilité théorique de la traduction maisaussi de la communication. Il propose à ce sujet des postulats assez complexes.Pour lui, les connotations en tant que notion relevant de la pragmatique sont « l’atmosphèreaffective qui enveloppe les mots et qui résiste à la traduction. »[22]Sa conclusion partielle sur ce sujet est la suivante : « Quand on dit quela traduction est impossible, neuf fois sur dix, on pense à ces connotationsqui mettent en cause non seulement le transfert de civilisation à civilisation,de vision du monde à vision du monde, de langue à langue, mais finalement d’individuà individu même à l’intérieur d’une civilisation, d’une vision du monde, d’unelangue qui leur sont communes. En fin de compte, la notion de connotation poseà la théorie de la traduction le problème, soit de la possibilité, soit deslimites de la communication interpersonnelle intersubjective. »[23] Ilen découle que l’impossibilité théorique de la traduction est une conséquencedirecte de l’impossibilité de la communication en tant que telle, ce que Mouninillustre par les mots suivants : « La traduction devient impossible parceque le langage lui-même n’assure pas la communication des hommes entre eux,même la communication unilingue. »[24]
Par ailleurs, Mounin prend position, ce qui pourraitparaître surprenant, pour la possibilité de la traduction. D’une part, il admetque la théorie de l’intraduisibilité théorique est basée sur les exceptions. D’autrepart, il soutient sa position optimiste envers la possibilité de la traductionen évoquant la théorie des universaux, dont il dit « qu’ils sont beaucoupplus nombreux qu’on ne le suppose. »[25] Àpart et malgré tous les obstacles de la traduction, linguistiques ou autres, « ilreste néanmoins une masse importante et impossible à éviter de traitsuniversels communs [à toutes les langues] et de similitudes qui méritent l’étudela plus attentive. »[26] D’unepostition assez rigide concernant cette intraduisibilité théorique, Mouninarrive, dans la conclusion de son ouvrage, à une constatation inspiratrice : « Sil’on a […] insisté surtout sur toutes les ressources et toutes les raisonsque la linguistique laisse à la thèse d’une possibilité de traduire quand même, parce que le péril majeurest le dogme a priori de l’intraduisibilité– on a tenté de ne jamais sous-estimer les difficultés concrètes de telleou telle traduction, de tel ou tel texte, en telle ou telle langue. »[27]
Il est évident que Ladmiral s’est inspiré, d’une certainefaçon, de la question principale qui préoccupe l’auteur des Problèmes théoriques de la traduction,celle de l’intraduisibilité, tout en l’élargissant par une dimensionphilosophique. En voici un exemple. Il voit la solution à la question sur lapossibilité de la traduction dans ce qu’il nomme une antinomie : « Il estpossible de faire la démonstration tout aussi bien de la thèse que de l’anti-thèse.La traduction est impossible, et/ou : Tout est traduisible. »[28] Dansle cadre du problème de l’intraduisibilité théorique, Ladmiral réfléchit sur denombreux couples d’opposés qui reproduisent une structure fondamentalementantinomique : faut-il traduire près du texte ou loin du texte? Traduction littéraleou littéraire, dite aussi libre? La fidélité ou l’élégance? La lettre ou l’esprit?[29]Et il répond partiellement, mais assez explicitement, aux questions pré-citées :« Il faut satisfaire simultanément à deux exigences apparemmentcontradictoires, et qui sont en fait les deux faces d’une seule et même,double, exigence. »[30]
La pratique traduisante est, selon Ladmiral, la preuve laplus convaincante de la traduisibilité : « Une fois constatée lapossibilité de la pratique, à quoi revient cette théorie de l’impossibilitéque, parallèlement, on ne cesse de faire? Quels sont ces arguments théoriquessi forts qu’ils conduisent à braver les évidences de la pratique et à en renierles enseignements? »[31] Lesdivergences plus ou moins évidentes entre les deux auteurs n’empêchent pas l’existence de quelques points communs. Par exemple,comme Mounin, Ladmiral se consacre à l’étude des connotations, qu’il traitedans l’optique de la logique de J. S. Mill. Ce que Ladmiral reproche à sonprédécesseur en parlant des connotations, c’est que « Mounin ne fait queconclure qu’elles font partie du langage et qu’il faut les traduire »,mais il ne dit pas comment s’y prendre.[32] Àla différence de Mounin, il conçoit les connotations non seulement au niveausémantique, mais aussi stylistique.[33] Enplus, Ladmiral distingue deux types de connotations, à savoir sémantiques etsémiotiques, puis il établit parmi elles une relation d’opposition réciproque.[34] Sacritique de la théorie des connotations de Mounin se termine par laconstatation que la connotation « est un problème pratique, et non pastant un problème théorique de la traduction. »[35]
Ladmiral avoue que Mounin lui a servi d’inspiration,de point de départ dans la grande partie de ses réflexions sur la traduction. Ilajoute que son ouvrage puise dans celui de Mounin, mais que son but est de ledépasser, d’aller au-delà.[36] Leconflit omniprésent dans l’ouvrage de Ladmiral est celui de la pratique contrela théorie. Ses propos sur les théoriciens paraissent parfois très forts, maisils sont toujours fondés. Un exemple illustratif : « Ce ne sont pas lesmêmes personnages qui théorisent (l’impossibilité) et qui traduisent, il ya ceux qui parlent et ceux qui font. Ce clivage est particulièrement neten traduction. […] Les linguistes philosophent sur la traduction, dont ils n’ontpas la pratique. »[37] Ontrouve un autre trait qui réunit les deux théories analysées. Après Mounin,Ladmiral exprime un certain doute sur la possibilité pratique d’une traductionqui soit parfaite, ou bien acceptable en tant que tout, surtout dans lesdimensions de la communication en général. « Dans la pratique, latraduction sera bien sûr toujours partielle. Comme tout acte de communication,elle comportera un certain degré d’entropie, autrement dit une certaine déperditiond’information. Le métier de traducteur consiste à choisir le moindre mal, ildoit distinguer ce qui est essentiel de ce qui est accessoire. »[38] Onpeut ajouter que Mounin se trouve dans la critique de l’imperfection et de l’impossibilitéde toute communication plus catégorique que Ladmiral. Pour montrer commentLadmiral, lui aussi, se montre dans une position pessimiste vis-à-vis de latraductologie, il suffit de citer l’extrait suivant de ses théorèmes : « Lediscours théorique de la traductologie n’apportera pas de révélations, ladécouverte de nouveaux continents, mais précisément la mise en place deconcepts abstraits qui soient autant de fenêtres contribuant à éclairer la pratiquetraduisante. »[39]
Conclusion
Il existe certainement, malgré, ou plutôt grâce auxdifférences entre les théories analysées, des liens assez étroits entre elles.Ces liens, ce sont des concepts de base que les deux auteurs traitent, que cesoit l’opposition de la théorie et de la pratique, la possibilité de latraduction qui en découle, ou encore toute cette liste de points communs qu’ontrouve chez eux: connotations, saisie du sens, possibilité de communication,vision du monde, etc. Tout en insistant sur la différence entre une approchelinguistique chez Mounin et une approche philosophique chez Ladmiral, il nefaut pas oublier que la linguistique n’exclut par la philosophie. Enfin, ce quiunit ces deux auteurs, c’est qu’en concluant leurs analyses riches et leursargumentations indubitablement fondées, ils prononcent, tous les deux, desconstatations qui nous permettent de les classer dans une même famille depensée. D’abord parce qu’ils admettent que la théorie de la traduction, qu’ellesoit enracinée dans la linguistique ou dans la pratique, est une théorie enmiettes, qu’elle n’est jamais complète, que les solutions qu’on trouve sonttoujours partielles, fragmentaires, incomplètes. Ensuite, Mounin et Ladmirallaissent ce sujet depuis toujours vivement discuté ouvert, ne voulant pasglisser vers des affirmations qui soient trop dogmatiques, sachant tous lesdeux que la traductologie est un domaine de recherche très dynamique.
B i b l i o g r a p h i e
LADMIRAL, J.-R. : Traduire: théorèmes pour la traduction. Paris : Gallimard, 1979.
MOUNIN, G. : Problèmesthéoriques de la traduction. Paris : Gallimard, 1963.
[1] MOUNIN, G. : Problèmes théoriques de la traduction.Paris : Gallimard, 1963, XII.
[2] Ibid., p. 13.
[3] Ibid., pp. 13 – 14.
[4] LADMIRAL, J.-R. : Traduire : théorèmes pour la traduction.Paris : Gallimard, 1979, p. 11.
[5] Ibid., XVIII.
[6] Ibid., XIX.
[7] Ibid., XIX.
[8] MOUNIN,G. : Problèmes théoriques de latraduction, op. cit., pp. 16 – 17.
[9] Ibid., p. 16.
[10]LADMIRAL, J.-R. : Traduire, op. cit., VIII.
[11] Ibid., p. 259.
[12] Cf. ibid, p. 27.
[13] Cf. ibid, p. 264.
[14] Cf. MOUNIN,G. : Problèmes théoriques de latraduction, op. cit., p. 10.
[15]LADMIRAL, J.-R. : Traduire, op. cit., VIII.
[16] Cf. ibid., VII – IX.
[17] Ibid., p. 260.
[18] MOUNIN,G. : Problèmes théoriques de latraduction, op. cit., p. 29.
[19] Ibid., p. 29.
[20] Ibid., p. 53.
[21] Ibid., p. 59.
[22] Ibid., p. 167.
[23] Ibid., p. 168.
[24] Ibid., p. 170.
[25] Ibid., p. 223.
[26] Ibid., p. 223.
[27] Ibid., p. 275.
[28]LADMIRAL, J.-R. : Traduire, op. cit., p. 89.
[29] Cf. ibid., p. 89. Il penseici aux pratiques sourcières et ciblistes dans la traduction.
[30] Ibid., p. 90.
[31] Ibid., p. 90.
[32] Ibid., p. 211.
[33] Cf. ibid., pp. 115 – 117.
[34] Cf. ibid., p. 197.
[35] Ibid., p. 211.
[36] Cf. ibid., p. 88.
[37] Ibid., p. 88.
[38] Ibid., pp. 18 – 19.
[39] Ibid., p. 212.
L’article s’inscrit dans le cadre du projet n°26220120044 CONSTITUTION OF THE LINGUO-CULTURAL, TRANSLATION AND INTERPRETATIONSTUDIES CENTRE (supported by the Research & Development OperationalProgramme funded by the ERDF) et du projet VEGA No. 1/06666/11 « L’imagede la famille dans le roman contemporain d’expression française ».
Daniel Vojtek
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